Melusina : L'école Féerique
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 Maudite Intuition [Hi-Kun]

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Mary Arisa
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Mary Arisa


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MessageSujet: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyVen 25 Jan - 21:20

Cette journée là était de celles qui écoulent leurs heures inlassablement, avec une sorte de répétition monotone qui chagrine les coeurs et attriste les esprits ; cette journée là était une mauvaise journée, présage de mauvaise augure et visages sombres et tourmentés. Chacun avaient mieux à faire que de rester contempler ce grand ciel gris, zébré d'éclairs terrifiant qui assourdissaient les promeneurs de leur tonnerre puissant. Rien que la vue de cette pluie ininterrompue, de cette terre boueuse et de cette brume fantomatique qui installait un climat de peur sur le chateau aurait suffit à terrifier un géant.
Qu'il faisait froid, et comme ce vent qui hurlait et déchirait le silence de la douce vallée de Mélusina était insupportable !
C'était bien une journée que certains auraient qualifiés sans la moindre hésitation de maudite. Un bien grand mot, certes, mais qui prenait tout son sens lorsque l'on posait le regard sur les arbres manquant de s'arracher sous la menace de la tempête. Les éléments se déchaînaient avec une rage incroyable et effrayante, avec une force et une détermination telle que tous les élèves étaient serrés les uns contre les autres, recroquevillés autour de la cheminée enchantée de leurs salles communes, et ils redoutaient le seul fait d'être seul un instant dans le chateau qui prenait des allures de manoir hanté, rien que parce que les grands escaliers, les beaux tableaux et les couleurs chatoyantes n'avaient plus rien de rassurant lorsqu'on entendait les cris de la tempête qui régnait dehors, et ces cris-là étaient ceux de tous les agonisants du monde qui jaillissaient de l'enfer pour punir leur bonheur stupide et la perfection qu'ils avaient gagnés lors de leur apprentissage de magiciens merveilleux.

Qui aurait été assez fou pour sortir dehors par un temps pareil, alors que la colère infernale des éléments et des esprits de toutes sortes voulaient la destruction et les ravages partout dans les alentours ? Personne. Du moins, chacun en était persuadé ; personne ne devait quitter le chateau ce jour-là. C'était la règle. Et quiconque en sortait risquait des sanctions telles que des retenues abominables avec le concierge ou pire ; un renvoie de l'établissement. Ces menaces semblaient bien inutiles, car les élèves ne se risqueraient jamais à provoquer la haine des dieux envers eux. Il fallait être fou, ou bien suicidaire. Peut-être les deux. Toujours est-il que, alors que chacun était au chaud à contempler le désastre à travers la fenêtre embuée, quelqu'un était dehors, dans le froid et le vent, et marchait avec résolution. Bien sûr, personne ne pouvait remarquer cette fine silhouette sombre qui se dissimulaient à la perfection parmi les arbres crochus, et les éclairs tonitruants. Et pourtant, elle était là. Elle s'avançait, sans peur, sans crainte, probablement la seule à ne pas croire que le fait de pénétrer au coeur de la tempête provoquerait une malédiction pire encore que celle qui était en train de s'abattre sur le chateau.



Mary arriva aux marécages et regarda autour d'elle. Le lieu était désert à première vue, et pourtant, elle sentait sur elle un regard pénétrant, profond, qui ne la quittait pas. C'était plutôt inquiétant, mais Mary décida de l'ignorer. Ces marais étaient sûrement pleins des esprits des morts qui criaient vengeance sans pour autant pouvoir sortir des entrailles de la terre, et qui abattaient leur rage sur le premier venu. Seulement, ils n'étaient pas tombé sur n'importe qui ; Mary ne céderait pas, et la peur n'était pour elle qu'une notion assez vague. Qu'était-ce réellement que la terreur, que le sentiment d'effraiement ? Elle n'aurait pas su le dire, même pas à ce moment-là.
C'est justement cela qui faisait de sa présence ici un acte téméraire de suicide, ou de folie ; parce qu'elle ignorait la peur, et que c'était cette ignorance qui la conduisait droit vers un danger imminent. Les marais n'étaient pas simplement hantés, il y avait bien plus que cela ; les esprits n'étaient pas juste des morts qui avaient pour but d'effrayer les visiteurs, ils voulaient leur mort. Pas leur mort physique bien sûr, plutôt la mort de leur âme, de leur être, et détruire toute forme de tendresse, toute forme de vie dans leurs yeux, toute forme d'humanité.
N'importe qui aurait succombé à ce manque d'amour, et à la froideur stupéfiante qui possède un corps vidé d'âme ; mais pour Mary, c'était pire.

Ils étaient tous beaux. Ils étaient tous gentils. Elle était l'exception qui confirme la règle, celle dont les gens ont besoin car ils doivent toujours poser leur jugement sur quelqu'un. Elle était différente. Elle n'avait pas d'amour ni de tendresse à donner, et elle avait perdu toute forme de vie depuis bien longtemps.

Et les marais prendraient probablement tout ce qui lui restait ; son corps. Son coeur battait, mais au fond, elle n'était que sa propre ombre. Ce n'était pas du sang qui coulait dans ses veines, c'était de la rage, de la vengeance et du mépris. Mais elle ne se doutait certainement pas que les marais de Mélusina avaient le pouvoir de prendre, au delà de l'âme, tout ce qui faisait de la victime un être humain ; les coeurs apeurés qui avaient croisés le regard des esprits des marais avaient tous cessés de battre, et par un soir comme celui-là, Mary aurait dut se méfier. Mais elle ne se méfia pas. Et quelqu'un qui venait, lui criait de faire attention, courait vers elle. Mais elle, elle s'en fichait. Comme toujours.


Dernière édition par Mary Arisa le Mar 4 Mar - 23:19, édité 1 fois
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Hiraso Kyrunace
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyMer 27 Fév - 4:51

En effet, Hi-kun voulait s'aérer, cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas eu de contacts avec les autres, si ce n'est avec Ren, et encore, il le gardait jalousement, et il ne voyait pas, non il était aveuglé dans son égocentrisme encore enfoui il y a quelques temps. Comme quoi l'amour pour révéler les pires. Mais ce jours là, il ne cherchait en rien Ren, ou autre, il voulait simplement fuir les autres le temps d'une journée, et quoi de mieux qu'un jour ou il y avait une énorme tempète? Il se rendit donc vers le marécages, savourant la pluie sur son visage, cette impression de fraicheur, ce renouveau. Il fallait le dire, il en avait assez de l'ambiance pesante de Mélu, tout le monde, dont lui, était parfait, tout le monde s'aimait s'était bisounours-land. Mais il en avait assez de cette hypocrisie. Certains avaient connus une période où il était sombre, et fermé, il ne parlait que peu, et était malade à en cracher du sang. Pourquoi? Seul lui le savait. Il gardait en lui les stygmâtes de sa vie avant son arrivée a Mélu, en peu de temps il avait appris certaines choses. La mort, la vie, la folie, une rage meurtirère, le meurtre. Mais bien sûr il était loin d'avoir les blessures que certains avaient. Certains telles que Mary, cette fille qu'il avait rencontré, et qui s'était retrouvé collé. Au fond de lui il avait ressenti un pincement au coeur quand il dû prononcer la sentence. Mais il vit qu'elle n'était en rien affectée par cela. Non pas que cela le rassura, mais il put reprendre en main sa conscience et faire passer le devoir avant tout.

Sing my friend, but your end arrived...


Assez d'hypocrisie. Assez de fausses paroles. Assez d'amitié dégoulinante!

Your soul is lost,,,but everything can be played,,,you can earned...

Il s'approchait de plus en plus du marais, l'odeur pestilentielle se répandait dans ses narines, il repensait à ce qui avait pus se passer dans ce marais, ces âmes hurlantes demandant paix, mais prenait la vie dey's esprits, il cherchait le réconfort... non, le calme, non pas dans un dans un but de préparation ou autre. Non, c'était les relents de sa haine qui le submergeaient, car il était dans un état de haine. Pourquoi? Envers qui? Nul ne le sait, lui non plus n'en sait rien, peut-être cherchait-il de la compagnie. Pourquoi? Toujours la même réponse.

I love you, I love you, but I doubt...

Mort de l'ancien. Naissance d'un nouveau. La vie après la vie.

I love you, I lived, but I like no more life...

Fin? Ou début? Qui sait...Toujours est-il qu'Hiraso se dirigeait vers le marais, quand il vit une forme humaine se dirigée dans la même direction que lui, il déploya ses ailes (qui avaient noircies, qui n'étaient plus de ce blanc immaculé) et alla se poser dans un arbre, dans lequel il s'installa et regarda passer la forme, c'était une fille apparemment. Mais il n'avait aucunement envie de la voir, encore moins de lui parler. Quand elle se fut éloignée, il descendit et reprit sa marche. Au cours de sa marche il entendit des murmures dans les mares qui l'entouraient. Il ne s'inquieta pas, il avait déjà fait l'expérience de voir ces esprits. Soudain, il tilta! Et cette fille était elle au courant des dangers? Il accélera le rythme et l'aperçut enfin en plein milieu du marais, on l'aurait dit prête a plonger. Il ne cria pas son nom, il l'attrapa par le bras, et lui sussura :

Désespérée? Ou juste une envie de sensation forte...?


HJ: Excuse moi, mon post est nul la coté de toi. ^^"
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyVen 29 Fév - 21:31

La pluie s’abattait sur son visage avec violence, et lavait sa figure de l’expression cruelle qu’elle arborait. Les marécages l’attiraient vers le fond, là où l’on en venait à ignorer l’existence de la surface, de la lumière. Elle ne bougea pas, laissant les branches, la terre boueuse et les racines agripper ses chevilles. Immobilisée, elle semblait vidée de toute émotion, et elle était incapable de faire un mouvement. Elle ne se dégagerait pas. Ses nerfs étaient impuissants, elle ne ressentait plus la froideur de l’eau sur sa peau. Libre.
Une main serra son bras. Fort, avec cette ferme insistance de ne plus la lâcher. Se retourner. Le reconnaître. Fixer son regard profondément. Mais elle ne pouvait pas réagir, comme anesthésiée. Elle essaya pourtant ; de dégager son bras, de sortir les pieds du profond marécage, et de le rejoindre sur la terre ferme, en sécurité.

Un nouveau sursaut, et elle était en sueur, luttant pour refuser à son âme les différentes forces qui la poussaient vers le fond. Elle ne voulait pas sombrer dans cette masse obscure et inaccessible, là où se perdrait sa conscience et le peu de vie qui restait en elle, à perpétuer les battements de son cœur. Elle tremblait de tout son corps. La pression du vent contre sa peau lui revint, comme un choc, un violent coup de poing. Elle le voyait maintenant ; lui et son visage qui la regardait sans rien dire, sans rien montrer de ce qu’il ressentait. Elle avait envie de rire, sourire, comprendre qu’elle était en vie. Pourtant elle ne le fit pas.


– Hi…Hi…Hiraso…, souffla-t-elle avec difficulté.

Elle avait peur, et tremblait toujours. Son cœur battait fort. Pourquoi avait-elle cette angoisse du vide profond qui lui faisait face ? Elle n’aurait pas du avoir peur de disparaître. Mais cette horrible sensation la prenait. Elle avait la nausée, la tête lui tournait, et par-dessus tout, elle craignait de ne s’enfoncer dans les marécages, comme emportée par ce sentiment d’insipidité, de transparence. La vie lui était aspirée, ôtée, par cette horrible émotion qui l’assaillait, et lui reprochait d’être encore vivante.

Lui, elle l’avait tout de suite reconnu. Inutile de chercher ; son nom restait gravé dans sa mémoire. Hiraso. Elle avait honte d’être aussi faible, surtout devant lui. Détournant le regard, elle évita soigneusement de le regarder, même si elle sentait toujours ce regard peser sur elle. Ses joues s’empourprèrent. Elle luttait toujours, contre les marécages et le pouvoir qu’ils exerçaient sur elle, essayant de la noyer dans leurs abysses.
La magie. Tout cela relevait du paranormal. Et tout cela lui échappait ; pour une fois, elle ne contrôlait absolument pas la situation, elle qui était persuadée de ne pas posséder de pouvoirs magiques. Pourtant, on lui avait répété que cela viendrait. Un jour. Un jour, elle sentirait se pousser des ailes et exercer un contrôle total sur ses éléments. Ce serait là qu’elle se rendrait compte que Mary Arisa avait sa place ici. Mais ce jour ne venait pas. Elle l’attendait, puis, s’était lassée. Et maintenant, face à un danger inévitable, elle se sentait plus que jamais vulnérable. Vulnérable et honteuse. La pluie tombait toujours sur son visage, et ses cheveux noirs se plaquaient contre sa peau.
Tétanisée. Paralysée.
Elle ne sentait que le souffle du vent, et cette emprise qu’avait la main de Hiraso sur son bras frêle et mince. Emprisonnée, sa respiration était difficile et chaque battement de son cœur lui procurait une douleur atroce. Allait-elle mourir ? Non, elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas. Est-ce qu’il la regardait toujours ? Est-ce qu’elle allait s’enfoncer dans les marécages sous ses yeux ?

– Nnn….non !!

Pouvait-elle seulement encore lutter ? Elle laissa échapper cette protestation, usant des forces qui lui restaient, tout au fond de son cœur, et elle essaya un instant de bloquer l’emprise de la boue, des racines, sur ses mollets. Ils ne l’entraîneraient pas. Elle ne devait pas mourir, pas sombrer, pas se laisser aller à un destin aussi pitoyable.
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Hiraso Kyrunace
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptySam 1 Mar - 20:11

Il ne la tira pas, mais garda son bras sur elle. Il ne la tenait plus, il avait simplement son bras posé sur son épaule. Il la regardait, son regard n'exprimait rien du tout. Quand elle prononça son nom il se demanda s'il devait réagir. L'uatre parrtie de son esprit lui dit que non. Il obéit. Elle continuait à s'enfoncer sous ses yeux. Hiraso ne disait rien, ne faisait rien, il était de glace. Ses yeux émeraudes n'avait plus cette lueur dansante, reflétant la joie. Ou alors ils ne s'assombrissaient pas. Car il ne ressentat rien. Ils avaient vider son esprit, c'était tant mieux, tant mieux. Mais quand Mary fut déjà assez enfoncer, il l'aggrippa d'un coup, furieusemenent, n'ayant pas peur de lui faire mal, et la tira, hors du marécage, fort, très fort. Il utilisait son pouvoir sur l'eau pour desserrer son emprise sur Mary. Pendant quelques minutes il continua comme ça. Puis les esprits abandonnèrent, ils lachèrent la jeune fille, et elle tomba à terre. Il ne la releva pas, elle était tremblante, de honte surement. Il la regardait d'un regard tout aussi glacial. Il s'accroupit près d'elle, et lui sussura :

Tu as honte? Non, tu as eu peur, peur de finir d'une façon pitoyable, tu n'as pas peur de la mort. Non. Tu n'es pas comme les autres. Tu es différente. Mais...où je ne sais pas.

Sa voix était douce, mais on l'aurait dit menaçante. Les paroles qu'il prononçait était donc des menaces? Peut-être. Il s'asseya finalement près d'elle, elle s'était redressée, ne le regardait pas. Mais lui la fixait intensemment, cette fois une lueur c'était installée dans ses yeux. De folie peut-être...oui de folie certainement. Il faisait froid, il pleuvait, le vent hurlait, peut-être hurlait-il « Mort! Mort! » ou peut-être pas. Peut-être n'était-ce que son imagination. Mary ne disait rien. Il se délectait de ce silence. N'était-il pas venu pour ça? Finalement, il rompit le silence, avec un murmurement adressé a Mary, toujours de cette voix calme et menaçante :

J'aurais pu te laisser mourir, aspirée par les esprits de ce lieu. Mais non, je suis faible, moi même je ne peux pas résister à aller au secours des autres. C'est une faiblesse oui, je me fais des ennemies comme ça. Oui des gens comme toi, les inconscients déversant leur haine sur tout le monde. Oui, tu as tes raisons, nous avons tous nos raison. TOUS!

Il avait hurlé ce dernier mot. Cette lueur dans ses yeux c'était intensifiée, il tournait à la folie... il se leva, et frappa dans un arbre, pourquoi? Pour se défouler? Peut-être, toujours est-il qu'il ne se sentait plus Hiraso. Quelque chose le dévorait. De l'intérieur. Quoi? Qui? Il ne savait pas... Finalement, il s'affaissa contre cet arbre, et ses yeux redevinrent vides, morts, mornes...
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptySam 8 Mar - 15:33

Un peu incertaine, un peu perdue, elle tituba et tomba, assise à côté de lui. Il avait cette voix insistante et impossible à contourner. Elle se recroquevilla un peu plus. Désormais, elle avait peur de ce qu'il pourrait dire. Elle subissait son ton assuré et accusateur, même si sa voix était douce comme une brise légère au milieu de ce lieu de mort. Pourquoi ? Elle avait toujours eut peur, et cette angoisse profonde qui lui nouait la gorge jusqu'à l'empêcher de parler la faisait trembler de tout son être. Elle ne pouvait pas échapper à ses yeux, à ses mots. Les marécages semblaient la toiser, comme une promesse de l'emporter dans leur impitoyables profondeurs. Mais elle vivrait. Elle verrait le soleil se lever à travers les nuages, elle verrait les couleurs du ciel percer la tempête et briser le mur des branches crochues et sinitres jusqu'à aveugler les fleurs et les collines. Elle se forcerait à contempler ce spectacle, à retrouver le goût des souvenirs d'enfance. Elle le devait bien.

Un peu gênée, un peu confuse, elle essaya de dissimuler son visage entre ses bras croisés, pour échapper à ses yeux à lui. Elle savait qu'il la regardait fixement, et elle ne pouvait pas se débarasser de cette curieuse intuition. Il était là, tout près, et elle murmura son nom à l'intérieur de sa mémoire : Hiraso Kyrunace. Comme un air fredonnant qui nous reste en tête, qui, tout une journée durant, embrouille nos pensées et sème la confusion ; seule une mélodie, douce et claire, lui venait au bout des lèvres, tel ce nom : Hiraso. Et comme cette musique délicate, elle s'empêcha de le prononcer à haute voix, chantant dans sa tête ces quelques mots. Elle ne lui adressa même pas un regard, se contenta de se rappeler son visage, sans y parvenir. Alors, un peu hésitante, un peu maladroitement, elle prêta attention à sa voix, et tourna légèrement sa figure honteuse et couverte de poussières et de sang vers ses yeux à lui. Des grands yeux, doux et gentils. Comme elle ne les aimait pas. Il devait sourire beaucoup à ceux qu'ils aimaient. Elle ne voulait pas l'imaginer ainsi. Elle voulait préserver l'illusion de son air moqueur et de ses paroles jetées avec méchanceté et dédain.

Un peu égoïste, un peu ailleurs, elle était certainement comme ça. Il apparaissait comme un sourire pour combler un manque, un vide, et ce vide assaillait toute sa misérable existence depuis trop longtemps. Pourquoi l'avoir sauvée, pourquoi l'avoir ignorée ? Elle ne comprendrait certainement jamais, et elle s'en fichait. Pour une fois, elle ne demandait pas de comprendre ; juste de se souvenir. De se souvenir du goût des choses, de la vie. Quel saveur procurait un sourire, un rire, un pleur ? Elle ne savait plus. Ce devait être un goût sucré, doux, agréable, puisque tout le monde se plaisait si bien à être heureux. Mais pas elle. Ce goût là ne lui revenait plus, elle ne se rappelait pas quelle sensation il accompagnait ni même si elle l'avait jamais connu. Alors, elle devait bien se taire, et rester terne comme elle l'avait toujours été. Un jour, elle retrouverait cette saveur, ce bonheur. Attendre, attendre. Il le fallait.

Un peu nostalgique, un peu envieuse, un peu incomprise, elle se mordit la lèvre. Remords. Elle n'aimait pas le ciel trop bleu ; elle n'aimait pas les sourires trop sincères ; elle n'aimait pas tout ce qui lui rappelait à quel point elle était seule et vidée de sentiments. Tout ce qu'elle n'aurait jamais, elle le haïssait, et le méprisait. C'était la seule façon de ne pas avoir constamment envie de se jeter du haut d'un précipice. Tellement de personnes avaient droit à un bonheur qu'elle ne pouvait que contempler de loin, le visage grimaçant de rage. Elle pouvait à peine effleurer ces émotions douces et agréables, et même ses rêves lui interdisaient de les envier. Le soleil ne percerait pas à travers les nuages. Pas encore. Tant pis. Elle attendrait, et elle pourrait voir cette lumière matinale briser la brume et la tempête. Elle attendrait ; des heures s'il le fallait. Le vent soufflait toujours, plus fort et plus violemment. Elle mourrait d'un froid intense qui se sentait vivre en elle. L'un emporterait l'autre. Elle tremblait. De peur, de froid, de trop d'émotions à la fois.

Et puis, la voix retentit, comme une menace sourde, comme un ordre et un reproche. Elle aurait aimé ne pas entendre ces mots-là, mais il avait raison. Et rien que de l'admettre empli son âme d'une sensation nouvelle de lucidité et de réalité. Se cogner contre un mur ; se rendre compte qu'il avait tout simplement énoncé une vérité cruelle et douloureuse.
Et cette fois un peu elle-même, un peu rageuse, un peu mal à l'aise, elle serra les dents pour ne pas laisser échapper une réplique qu'elle aurait regretté. Pour une fois, il était inutile de lutter, inutile d'insister, inutile toutes ces pensées vagabondes et contradictoires qui se pressaient pour la persuader qu'il avait tort ! Parce que pour une fois, elle ne voulait pas détourner le regard. La situation la mettait dans une position inconfortable d'indécision, et elle ne pouvait plus décider. C'était à lui de le faire. Les marais l'auraient absordé ; elle le savait. Mais lui, il les en avait empêché. Alors, elle ne pouvait que l'écouter en silence, encaisser de lourdes paroles pleines de sens. Il avait raison. Tout le monde avait des raisons. Mais elle la première. Qui s'était déjà demandé ce qu'elle ressentait ? Personne, et c'était mieux ainsi. Elle se terrait, chaque jour un peu plus, dans un mur de mépris qui ne laissait passer aucun rayons de lumières. Elle était, âme errante, comme ces gens qui n'ont plus rien à quoi se rattacher. Dépossédée de tous ses biens ; ôtée de toutes ses émotions. Un mur froid et impénétrable.

Tristes conséquences. Le masque tombait, fondait, sous l'emprise de son regard pénétrant.

- Tous, répéta-t-elle.

Sa voix, étouffée, se tut dans les profondeurs de la tempête.
Le froid revenait, une nouvelle fois, se coller contre sa peau blanche, et elle faisait mine de ne pas le sentir, comme elle l'avait toujours fait. Pourquoi changer ces habitudes qui faisait partie d'elle ? Elle restait, déterminée, celle qu'elle avait toujours été, ou voulu être. Qu'est-ce que cela changeait de toute façon ? Elle était perdue. Perdue, libre de s'envoler, de partir, de laisser son corps rongé par la solitude et les regrets.
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyDim 23 Mar - 0:25

Tous, tous, tous, tous... Ce mot se rèpétait dans sa tête... les minutes s'écoulaient, le temps se défilait, il n'y avait plus rien, plus un bruit, si ce n'est la pluie qui tombait, et encore il ne l'entendait même plus, ces petits morceaux de ciel, il s'écroulait sous lui. Ses pensées étaient aussi sombres que le ciel, il ne savait plus, il ne sentait plus, il n'entendait plus, et il ne voyait plus. Il était tellement aveugle qu'il ne vit pas cette jeune fille qu'il avait toucher de ses paroles odieuses. Il s'en rendait compte, mais son masque ne s'effacerait pas, il ne se laisserait plus berner par les sentiments niais, et idiots qu'étaient la joie, l'amitié... il n'y avait que l'amour qui subsistait, son amour pour Ren. Mais il était ébréché, tout du moins il en avait l'impression. Et c'était sa faute, il l'empoisonnait, l'étouffait à petit feu, à cause de sa jalousie maladive. Ça il s'en rendait malheureusement compte, mais ne faisait rien pour l'arranger comme s'il s'en fichait, alors que c'était tout le contraire, il le voyait, mais ne pouvait rien faire. Cela le rongeait, enfin... il a pu se passer de ça 17 ans donc pourquoi devrait-il s'inquieter? Enfin, il sortit de ses pensées, et regarda la demoiselle à coter de lui, il la détaillait, essayant de deviner ce qu'elle pensait. Il se doutait evidemment à quoi elle pensait, mais ne disait rien, se taisait, et observait le ciel. Toujours gris, parsemé de nuage, et enfermant la forêt dans une obscurité froide, la nuit régnait toujours sur cet endroit mort. Et quand il faisait jour dans le monde normal. Les arbres cachait le soleil en cette partie de la forêt. Ces arbres justement, de couleur vert sombre, reflétait le caractère morbide de l'endroit. Ils étaient vieux, penchés et décharnés, comme des témoins d'un âge passé, révolu. Ils semblaient avoir tout vu, avoir vu le monde se déchiré entre la magie et le reste, avoir vu la création de Mélusina. Mais leurs rôles ne changeait pas, ils étaient gardiens du temps passé, mais témoins du temps présent. Ils avaient tout vu et verraient tout. Là était la magie de Mélusina. Non pas dans les élèves, mais dans le paysage, la vie qui se dégageait autours de l'école. Cette vie qui n'était pas comme tout le reste, elle semblait chargée de souvenirs, et ne voulait pas les transmettre.

Pas encore... Murmura Hiraso

Il sombrait de plus en plus dans le souvenirs, et ne sortait de son esprit que pour respirer, ou pour se rendre compte que son visage était parsemé de goutelettes sombres, elles ruisselaient sur son visage, comme les larmes qu'il n'avait jamais voulues montrés, elle perlait le long de sa joue, et mourait dans son cou...

amin nan' amin mela lle...
yassen lle...
Ai pyl's cyrn shar Ai ter sai pai...


il soupira, puis se leva, et tendit une main à Mary pour qu'elle puisse se lever. Il était perdu, et il espérait qu'elle aussi, qu'il l'avait touché, qu'elle allait réfléchir, il l'espérait ardemment. Quand, ils se furent levés, il lui murmura d'une voix qui essayait d'être froide, mais ou on pouvait sentir de l'émotion :

J'espère que tu ne t'approcheras plus du marais.
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyDim 23 Mar - 22:01

Incertitude renaissante. Elle le regardait, en silence, laissant simplement ses émotions subjuguées par l’éclat d’émeraude de ses yeux. Hiraso. Etrange confusion de sentiments. La première fois qu’elle l’avait vu avait été une de ces fois où l’on agit sans réfléchir, et qui nous reste comme une plaie par la suite, lorsqu’on recroise le regard de cette personne. Elle avait été une idiote ; il l’avait traité comme une idiote. Comme elle regrettait maintenant. Et pourtant, il eu raison. Elle n’était rien de plus qu’une idiote, une idiote dépourvue de sentiments, juste essayant désespérément de briller au milieu de centaines d’étoiles…
Elle ne refusa pas sa main, et s’y agrippa, en la serrant fort dans la sienne. Elle avait eu peur, et même si c’était difficile à admettre, elle s’estimait heureuse qu’il soit intervenu. Elle préférait ne pas penser à ce qui aurait pu arriver si jamais il n’était pas arrivé à temps.


La jeune fille se releva, et plongea une nouvelle fois son regard sombre dans les yeux de Hiraso. Ces multitudes de teintes ensorcelantes attiraient inexorablement son attention, et elle se pouvait plus s’en détacher. Emeraude, azur, turquoise. Elle n’avait jamais prit la peine de distinguer toutes ces couleurs dans le regard du jeune homme. Elle n’avait jamais fait réellement attention en lui, en fait. Pour elle, il n’était qu’un élève comme les autres, trop sensible à ses provocations, et quelque peu trop sûr de lui. Mais dans ce cas, pourquoi l’avait-il sauvé ? Elle ne parvenait pas à comprendre, tout simplement car elle ne connaissait pas les sentiments qui poussent une personne à secourir une autre. Tout simplement parce qu’elle n’avait jamais ressenti le besoin de sauver quelqu’un, et que sa conscience était prête à supporter toutes sortes de remords.
Ils se relevèrent tous les deux, et elle ne savait trop que dire. Après de telles émotions, elle était encore bouleversée, et n’arrivait plus à prononcer une parole. Tellement de pensées envahissaient son esprit qu’elle n’aurait pas su choisir lesquelles exprimer en cet instant. Et, finalement, elle lâcha de simples mots, après avoir longtemps considéré leur importance à ses yeux.


– Je…Je te dois la vie…Merci…

Bredouillante, sa voix ne parvint pas à continuer cette phrase entrecoupée par les battements inquiets de son cœur. Elle ne savait plus quoi faire, ni comment réagir. C’était tellement soudain. La mort lui avait toujours parut proche, sans pour autant l’effrayer. Mais désormais, la perspective d’être oubliée définitivement au fond d’un marais dégoûtant lui répugnait plus que tout. Jamais elle n’y aurait pensé auparavant, mais désormais, elle remerciait intérieurement le jeune préfet de lui avoir épargné ce sort misérable.

Merci. Ce n’était là qu’un mot. Et pourtant, c’était bien plus que ça. Elle l’avait dit de tout son cœur, avec un ton dépourvu de toute ironie, ou de toute plaisanterie. Elle pensait réellement ces mots-là, et les ressentaient au plus profond de sa chair. Merci. C’était plus dur qu’un pardon, plus profond qu’un « je t’aime ». Elle avait mal de dire ça, et quelque part, cela la rendait plus forte. Se rendre compte qu’elle n’était pas forcément celle qu’elle avait toujours cru être. Et elle pouvait désormais parler de cette époque de sa vie au passé. Mary renaissait, incertaine, et commençait à prendre goût à une vie menée au jour le jour, sans se soucier des jours qui se levaient devant elle. Perdre de l’assurance ne la rendait pas plus faible. Du moins, elle n’en avait pas l’impression. Elle se voyait différente, et tout en ayant un peu honte d’elle, elle apprenait à accepter ce changement. Elle resterait toujours la même, solitaire et détestable, mais au fond, peut-être avait-elle fait un peu de place dans son cœur pour des sentiments autres. Elle n’était même plus sûre d’exister pour ce pourquoi elle avait toujours existé. Toutes ces certitudes qu’elle s’était forgée au gré du temps et du destin étaient en train de s’effondrer lamentablement, juste sous le poids d’un simple mot : merci.

Mary détacha peu à peu son regard du visage de Hiraso. Elle lâcha sa main, en se rendant compte, gênée, qu’elle la serrait fortement dans la sienne durant tout ce temps. Elle n’avait pas envie de partir, pas envie de retourner au château, entre ces murs féeriques, à l’intérieur de l’école de magie la plus banale et parfait qui soit. Pourtant, elle savait que ce moment ne durerait pas. Un nouvel éclair déchira le ciel, et le tonnerre retentit. La pluie se déversait avec rage sur les deux jeunes gens, et Mary frissonna. Ses cheveux étaient trempés, et l’eau glacée dévalait sa nuque et son visage. Elle prit son inspiration et répondit en tremblant, et en souriant tristement :


– Je…Je ne pense pas avoir envie de…de renouveler…cette…expérience…
Alors, non…je ne risque plus de m’approcher de cet endroit…

Elle essaya de souffler ce qui devait ressembler à un rire, mais sa voix n’était qu’une plainte lointaine et peu expressive. Elle baissa les yeux, vaincue. Comme il était dur de se résigner à perdre de cette façon. Mais qu’y pouvait-elle ? Elle lui devait la vie. Et il en était parfaitement conscient. Ses principes voulaient qu’elle fasse tout pour le remercier, et pourtant, cette idée lui fendait le cœur tellement c’était contraire à tout ce qu’elle avait pu faire jusqu’ici. Honteuse, elle attendit, patiemment, qu’il lui parle, qu’il manifeste une quelconque réaction. Et elle frissonna, une nouvelle fois, perdue dans les émeraudes et les saphirs qui constituaient ce si doux regard, qui l’avait arraché à une mort certaine.
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyLun 24 Mar - 0:42

Il remarqua quelle observait souvent ses yeux. Cette fois ci il sourit vraiment, enfin. Vraiment, façon de parler. Une espèce de ride qui s'étallait sur ses lèvres était plus approprié. Lui même détaillait son visage, d'un blanc pur, cela différait des pauvres filles qui se disaient pales comme tout alors qu'elles ne reflétaient qu'une blancheur laiteuse. Elle elle dégageait une aura, autant par son caractère, par son physique, que par ses pouvoirs. Mary Arisa. Une fille à part, mais une fille passionnante. Ses yeux restèrent longtemps fixés sur la fine silhouette de la demoiselle. Ses yeux noirs, d'une profondeur inégalables, où se reflétaient une tristesses infinie. Car elle se dissimulait sous un masque d'ironie, et de sarcasmes. Mais, les gens qui s'intéressent à elle ne sont pas bernés. Ils peuvent être sûr de découvrir moult choses horribles si jamais elle parle de son enfance. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas assez parlée, on l'a laissé sombrer, on l'a laissé devenir quelqu'un de, soi-disant dépravé. Il était certain qu'elle était tout sauf ce qu'elle laissait paraître maintenant qu'il y réfléchissait. Il n'y a même pas 15 min, il ne se serait pas interroger sur le pourquoi du comment de son comportement, mais finalement le vrai Hiraso n'était peut-être pas mort. Celui qui s'inquiétait pour les autres, celui qui cherchait à les comprendre, qui apprenait à les aimer. Le seul. Finalement, il était toujours là, il restait toujours ce rayon de soleil. Oui, car il y a peut-être plusieurs Hiraso ici. Celui de l'après destruction d'Asrïl était vide, noir, dépressif, violent, idiot. Celui qui était arrivé à Mélusina, était le Hiraso d'avant la destruction de la Cité, joyeux, souriant, timide evidemment, mais lorsqu'il s'ouvrait aux autres, il n'était que joie et bonne humeur. Plus il avançait, plus il se rendait compte que s'enfermer dans le noir, s'enfermer au plus profond de son âme, et la rendre obscur était idiot. Car on ne changera pas cette personne, si lui n'arrivait pas à se détruire personne n'y arriverait. Il resterait joyeux, il sera toujours à l'écoute des autres, et jamais ne se cachera derierre ce masque qu'avait revétu Mary. Il murmura :

Natsu...

Pourquoi avait-il prononcer ce nom? Il ne savait pas, il lui était venu comme ça. Mais, il continua de détailler le visage de Mary. Ils restèrent probablement plusieurs minutes à se détailler comme cela, puis il lui dit doucement, ses yeux s'étaient adoucis, mais gardaient leurs multiples teintes :

Mary... Mary Jane... Oui. L'avoueras-tu? Te l'avoueras-tu? Ton masque fond. Tu as découvert des choses. Tu as découvert des choses que tu t'étais caché, involontairement ou non. J'espère que j'ai pu t'aider. J'espère vraiment ça. Mais si je me trompe ma compassion t'insupporteras.

Il se tut quelques instants, car il commençait à la connaître sans le vouloir, il prenait goût à cette demoiselle, il voulait l'aider, mais il redoutait qu'elle le repousse pour retourner dans son monde d'obscurité, il espérait. De toutes les fibres de son corps, il espérait qu'elle avait comprie. Qu'elle ne se tuerait pas elle même, qu'elle ne tuerait pas la vraie Mary, celle qui s'exprimait, celle qui vivait...
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyLun 24 Mar - 16:30

L’avouerait-elle ? Oui, l’avouerait-elle ? Laisserait-elle tomber à terre ce masque d’incertitudes et de désillusions ? Viendrait-elle à bout de sa nature méprisante ?
Seule le destin le lui apprendrait. Pour l’heure, elle restait immobile, les cheveux se collant à son visage sous le vent, et le cœur en proie au tonnerre qui grondait au plus profond du ciel. Il avait compris. Il avait agi comme n’importe qui l’aurait fait, parce qu’il savait pertinemment qu’elle n’était pas comme ça. Ou plutôt, qu’elle s’efforçait de ne pas paraître comme ça. Le regard fuyant, et essaya d’éviter les paroles désastreuses qu’il était en train de prononcer. Elle tremblait de tout son être désormais, et se sentait prête à craquer, d’un moment à l’autre. Les larmes lui montèrent aux yeux, sans qu’elle puisse les arrêter, et son regard se brouilla subitement. Elle ne le voyait plus, lui et son sourire rassurant, lui et son visage plein de douceur. Pourquoi les détestait-elle tous ? Comme elle aurait voulu apprécier la tendresse de ce visage-là…
Mais elle n’y parvenait pas, et elle avait beau chercher tout au fond de son âme un peu d’affection à lui offrir, il n’y en avait pas. Il n’y en avait plus.


Elle ferma les yeux, et serra les dents. Elle qui s’était juré d’être forte, il la voyait dans un état pitoyable. Ses larmes coulèrent de plus belle sur ses joues, et inondèrent sa figure pâle. La jeune fille rouvrit péniblement les paupières, et essaya à nouveau d’attraper du regard les couleurs émeraude et azurs de ses yeux, sans y arriver.

– Je…ne suis pas comme ça...balbutia-t-elle avec difficulté, entre deux sanglots.

Enfouissant son visage entre ses mains, repliée sur elle-même, elle laissa alors éclater toutes les émotions du monde que renfermait son âme. Et, sous les éclairs foudroyants et la pluie torrentielle, elle essaya de redevenir ce qu’elle n’avait jamais cessé d’être. Rien d’autre que des humains. A quoi bon renfermer tant de haine ? Son cœur n’était pas assez fort pour tout supporter, et il était prêt à éclater de tristesse.

Un cri douloureux perça le brouillard et la rage de la tempête, et la jeune fille se laissa retomber au sol, sans force, cachant toujours sa figure derrière ses doigts fins et d’une parfaite blancheur. Elle n’était plus qu’un corps errant, vagabondant au détour d’une existence qui ne méritait même plus d’être reconnue.


Et puis, il se révéla. En même tant que les flots de haine, apparut l’aura que renfermait tout son corps, et son esprit. Et un éclair blanc rompit la noirceur du ciel, produisant un atroce bruit de destruction et de déchaînement. Autour du corps recroquevillé de Mary naquit un halo de lumière blanche et argentée, et tout d’un coup, l’air se fit lourd et étouffant. La terre trembla soudainement, et la foudre tomba dans les profondeurs des marécages, avec une force terrifiante.

Technétium.

C’était donc la puissance de ce métal quasiment incontrôlable, et qui constituait la majeure partie du corps de Mary. Le vent cessa de souffler, et le tonnerre sembla se calmer un peu, au fur et à mesure que l’aura autour de la jeune fille disparaissait. L’oxygène revenait à ses poumons, peu à peu, et elle releva soudainement la tête, écarquillant des yeux encore pleins de larmes.

Emeraude et azur. Toujours ces mêmes yeux qui la fixaient sans comprendre, essayant de la faire redevenir celle qui espérait qu’elle était. Celle qui vivait. Celle qui s’exprimait.

Et tout d’un coup, le sang jaillit, de tous les endroits de son corps. Tout le sang qu’elle avait vu être versé sans jamais rien y faire. Tout le sang de ceux qu’elle avait aimé, sans en avoir le droit, et qui lui avait été arraché par la vie. Il se répandit dans les marécages, telle une mare écarlate, et recouvrit les pierres et les arbres, ayant pour seul point de départ la silhouette maigre et blanche de la petite brune, à genoux sur le sol boueux.

Désillusions. Les mêmes sanglots brisèrent le silence. Coupable, malgré elle, et la souffrance des autres se noyait en elle. Océan de doutes, et de douleurs passées. Ne pouvant plus bouger, elle fixait toujours Hiraso avec maladresse, prisonnière de sa propre culpabilité. Flammes, et sang, qui se mêlent. L’aura avait disparue maintenant, et la foudre reprenait son vacarme. Elle devait arrêter cette puissance, ce métal si fort qui la détruisait un peu plus à chaque seconde. Il était en elle depuis bien longtemps déjà, et il avait causé la destruction de tous les sentiments qu’elle aurait pu éprouver. Or, à cet instant, elle ne ressentait rien ; que le vide total, de celui qui nous apparaît à l’instant de notre mort, et juste avant notre création. Ce manque de repères, d’affection, de certitudes. Et cette volonté de croire en quelque chose qui n’existe plus.

– Aide…Moi…murmura-t-elle, plainte à peine audible, appel désespéré.

Elle ne voulait pas qu’il l’aide, non, elle ne le devait pas ! Mais seule, elle n’arriverait à rien. Sans force, elle s’écroula par terre. Il avait eu raison. Du début à la fin. Le masque était à présent totalement tombé, et il la voyait, petite fille innocente, qui ne voulait que son aide. Il la voyait enfin, telle qu’elle était vraiment. Les marécages avaient eu raison d’elle, et avait absorbé jusqu’au fond de son âme toutes traces de son passé. Mais ils les lui avaient recrachés à la figure, comme un choc incroyable, comme un mur auquel elle se cognait sans parvenir à le contourner.

Vivre. Mourir. Après tout…C’était la même chose, non ?
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Hiraso Kyrunace
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptyLun 24 Mar - 22:36

Hiraso regardait l'évolution de ce qui se passait EN Mary. Il s'attendait à quelque chose, mais quelque chose de bien moins spectaculaire, et aussi bien moins inquiétant que ce qui se passait. Mais pour le moment il gardait un visage neutre, se contentant d'observer. Jusqu'au moment où il vit que tout allait trop loin, qu'elle ne pourrait pas contenir ce renvoi. Le marais est magique, tout comme le reste de Mélusina, tant on périt. Tant on périt de la même façon que se qui se faisait avec Mary. Il absorbe, mais il renvoit. Le prix de la vie, contre le prix du sang. Mais il y avait encore de l'espoir. Tout du moins il l'espérait. Elle n'était pas aussi forte qu'elle croyait l'être, son masque était plus fort qu'elle. Lui et le marais commençait à la tuer, elle se désagrégeait. Hiraso ne pouvait laisser faire cela. Cette eau boueuse en apparence si tranquille l'absorbait, il tuait le masque, mais prenait la vraie Mary en même temps. Hi-kun vit qu'elle avait encore une parcelle de vie en elle. Mais le marais continuait sa purge. Il se colla donc à elle, comme si il la prenait dans ses bras, de façon à ce que le marais continue dans son corps, plutôt que dans ce qui restait à Mary.

Il sentit comme des tentacules qui pénétraient en lui. Elles prenaient place dans son sang, et était transportées partout dans son corps, elles voulaient être repues, elles étaient affamées, elles ont eus peu d'âmes jusque là, elles ne laisseraient pas partir celle ci. Hiraso commençait à se sentir vider aussi. Mary respirait normalement en dessous de lui, elle avait repris une forme normale, ne dégageait plus cette aura inquiétante, et le sang ne sortait plus de son corps. Hi-kun, ne ployait pas encore. Mais il commençait à comprendre réellement ce que le marais faisait aux imprudents. Il sentait des doigts dans sa tête, des doigts fins et froids, très froids. Des Doigts de mort... Ils fouillaient, à la recherche de quelque chose. D'amertume probablement, de tristesse, de haine. Touts ces sentiments négatifs qui contribuaient à détruire un être vivant. Ils en trouvaient, ils l'aspiraient, et prenaient en même temps ce qu'ils trouvaient de dérangeant. Ils commençait à le vider. Il se sentait faiblir, le sang recommençait à lui couler entre les lèvres. Il avait les yeux désesperemment fermés, concentré. Dans l'espoir de repousser ses intrus qui le fouillaient. Ses sentiements n'avaient pas la même force, et la même forme que ceux de la demoiselle, ils déclenchaient donc moins de réaction de la part des intrus, eux se délectaient de Mary. Et doucement, Hiraso les sentit se retirer, ils rampaient dans son esprit, mais ils rampaient en reculant. Cela dura pendant d'innombrables minutes. Puis il ne sentit plus rien. Il s'affaissa sur Mary, et recommença a respirer normalement.
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MessageSujet: Re: Maudite Intuition [Hi-Kun]   Maudite Intuition [Hi-Kun] EmptySam 29 Mar - 0:37

Les bras invisibles la saisirent et la secouèrent brutalement, de l’intérieur de son corps et du plus profond de sa chair. Ils aspiraient toute forme de vie, et la jeune fille s’agrippa instinctivement aux épaules du préfet, terrifiée et à demi consciente. Elle se redressa légèrement, et essaya de lutter du mieux qu’elle pouvait contre ces forces redoutables qui possédait les marécages. Comme pétrifiée, comme anesthésiée, comme vidée de tous ses sens. La seule chose à laquelle elle pouvait encore s’accrocher était ce corps mince et chaleureux, collé contre elle, et réchauffant ses pauvres sanglots des battements de son cœur. Le vent se leva, une nouvelle fois, et arracha du sol les seules plantes ayant réussi à pousser sur cette terre déserte et morte. Mais malgré la douleur, malgré les pleurs qu’elle avait accumulées depuis tant d’années et qui lui revenait subitement aux yeux, malgré la peur et l’angoisse, malgré tout ces sentiments contradictoires qui envahissaient son âme, elle trouva la force d’ouvrir les yeux et de serrer plus fort Hiraso contre elle. Qu’était-elle en train de faire ? Elle ne mesurait pas l’ampleur de ses gestes, se moquait éperdument de ce qu’il allait penser d’elle. Elle voulait juste rester en vie, auprès de lui, empêchant les marais d’absorber la totalité de sa conscience.
Nouveau frisson, et grelottante, elle resserra son étreinte. Le sang à leurs pieds, et la pluie sur leurs épaules. Pourtant, elle n’avait pas peur. Du moment qu’elle sentait contre elle la présence du jeune homme, elle faisait disparaître l’angoisse qui la saisissait.

Feux, flammes. Lueurs dans la pénombre, et chaleur étouffante. Sous le froid pénétrant et cruel, la brûlure sanglante du feu. Mais tant pis. Puisqu’elle ne peut qu’exister, et continuer de lutter intérieurement. Puisque lui est là, et que son regard change tout. Puisqu’elle voudrait se noyer continuellement dans les reflets émeraude et azur de ses yeux. Puisqu’elle ressent quelque chose qu’elle croyait avoir perdu depuis trop longtemps déjà. Un sourire ne suffit pas à exprimer la douleur d’un cœur. Du moins, elle a vécu avec cette certitude gravée jusqu’au fond de son âme. Et maintenant, elle meurt, pour renaître. Fièrement.
Le ciel se dégageait petit à petit, et les nuages commençaient à disparaître, comme une neige fondant sous le retour du printemps. La pluie cessa de tomber, et lorsqu’un dernier éclair eut fendu la voûte céleste, celle-ci retrouva la gaieté de sa couleur bleu ; claire et pure. La terre sembla refermer ses blessures, et les marécages retrouvèrent leur aspect inoffensif et presque serein. Le soleil perça la brume, et vint effleurer sa peau, avec douceur. Et pour la première fois depuis fort longtemps, elle ressentit cette douceur contre ses épaules endolories, et n’essaya pas de lutter. Qui sait si des heures s’écoulèrent ainsi, alors que deux corps, serrés l’un contre l’autre, ne tentait plus de résister à la magie, aux ténèbres. Le temps n’existait plus, et ils perdaient peu à peu la notion même de leur existence. Puisque tous leurs efforts étaient vains. Puisqu’ils ne pouvaient qu’attendre de voir ce que leur réserverait l’avenir. Puisque tel était leur destin.
Elle ne voulait pas l’entraîner au fond, le faire tomber avec elle. Elle aurait mille fois préféré souffrir en silence, seule, et renfermée, comme toujours. Mais il lui avait apporté ce qu’elle n’aurait jamais découvert, terrée dans un mur de solitude et de haine. Et pour cela, elle le remerciait. De plus, elle lui devait la vie. Et même si c’était difficile de lui devoir quelque chose d’aussi important, elle avait une dette à payer envers lui. Le plus tôt serait le mieux. Elle n’aimait pas avoir ce poids sur la conscience, cette certitude d’être redevable envers lui. Pourtant, il ne lui demandait que de se libérer de cette emprise qui l’enfermait dans une colère et une rage perpétuelle. Il était si difficile de percer les sentiments du jeune homme. Mais que voulait-il vraiment ? Elle l’ignorait, et l’ignorerait probablement toujours. Petit à petit, elle relâcha son étreinte, et se rendit compte avec honte qu’elle avait serré avec force et détermination son corps contre le sien, pendant un temps indéfinissable et hors des règles normales de l’espace et des heures. Parallèlement à ce monde magique et envoûtant, ils venaient de passer la tempête qui faisait rage, et attendaient tranquillement que l’arc-en-ciel revienne.

Hj : C'est vraiment nul, mais j'éditerais quand j'aurais le temps. En attendant...Photooow ? Very Happy
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